TPE : Mars habitable - un futur proche
Un voyage vers Mars, pourquoi ? :
En l’état actuel de nos connaissances nous ne pouvons pas prévoir l’effet d’un tel voyage Durant de 6 à 9 mois sur le corps humain. Le record du plus long temps passer dans l’espace est détenu par Valeri Poliakof et est de 14 mois. Cela pourrait vouloir dire que l’homme devrait supporter le voyage
vers Mars mais comment en reviendrait-il ? Et que lui arriverait-il à la surface de la planète rouge ? Donc que savons-nous sur la capacité de l’homme à aller sur Mars ou juste sa capacité à tenir un voyage de 6 à 9 mois ?
Nous pourrions aller sur Mars pour plusieurs raisons dont les suivantes :
- Faire de Mars une planète fournisseuse de matière première :
Mars regorge peut-être de matières premières épuisées ou en voie de matière en disparition sur Terre, soit de la matière n'ayant jamais existé sur Terre. Pour ces raisons dans le futur nous pourrions importer ces matières sur Terre et les exploiter sans endommager la Terre. Les matières concernées étant principalement des minerais et/ou des gaz.
Faire de Mars une planète habitable :
- La Terre va devenir surpeuplée, nous allons finir par déforester toute la planète et donc il faudra peut-être trouver de la place ailleur. Pourquoi ne pas coloniser Mars ? Préalablement à cela, Mars étant une planète en majeur partie inconnue, y aller nous aiderai fortement a la découvrir, pour savoir quel aménagement y réaliser afin de se préparer aux éventuels dangers si ils existent.
- Faire de Mars une base de départ pour aller explorer l’univers:
Mars pourrait servir de base de départs ou base intermédiaire pour explorer l’univers, elle servirait d'escale entre la Terre et la planète ou la chose voulant être observée. Nous pourrions donc aller plus loin dans la galaxie.
L’apesanteur est la chose la plus importante à prendre en compte lors du voyage Terre-Mars ou même dans n’importe quel voyage spatial. A cause l’apesanteur nous pouvons parler du mal de l’espace qui comporte plusieurs symptômes (nausées, vertiges, vomissements). Cela s’explique par des signaux mal envoyés et mal interprétés par notre cerveau.
Du coup pendant les premières heures les astronautes peuvent ne pas être aptes à faire certaines choses qui leur demandent une grande concentration et mobilité. Heureusement ce mal de l’espace ne touche pas tous les astronautes car selon les études il en toucherait que la moitié. Mais cependant l’homme montre d’étonnants signes de réadaptation et parfois malheureusement dans le mauvais sens car quand ils reviennent sur terre, ils ont des vertiges en faisant le moindre geste rapide de la tête. Le temps de réadaptation semble être proportionnel à la durée du voyage.
Ceci semble assez inquiétant car cela voudrait dire que les astronautes devront prévoir un certain temps avant de pouvoir manier des équipements ou des objets fragiles sur la planète. Ces problèmes devront donc être résolus avant le départ.
Dans l’espace des toutes petites particules fusent dans l’espace, et sont un danger pour les astronautes. Parmi ces risques, il y a des risques d’attraper des cancers, la cataracte ou de subir une diminution de la durée de la vie de certaines cellules du corps humain voir des mutations de ces mêmes cellules. Ces radiations pleines d’énergie peuvent endommager l’ADN ou détruire les cellules des êtres vivants.
Par la suite nous exprimerons les doses de radiations en REM qui est l’unité utilisée aux Etats-Unis.
Lors de leur voyage vers Mars, les astronautes seront exposés à un rayonnement de 30 millirems par jour (ce qui est l'équivalent de deux radiographies de la poitrine par jour). Pour comparer, une personne qui vit à côté de la mer ne reçoit que 100 à 150 millirems par an et une personne vivant en altitude reçoit 200 à 300 millirems par an. A hautes doses, certaines personnes peuvent subir des effets néfastes (vomissement, pertes d’appétit, fatigue) entre 75 et 200 rems.
Au-dessus de 300 rems personne ne peut échapper à ces effets, des personnes peuvent même commencer à mourir à ce stade, 50 % meurent à 450 rems, 80 % à 600 rems. A 1000 rems la dose est fatale pour tout le monde.
Pour une dose de 100 rems on estime de 1,8% la chance d’avoir un cancer donc un voyage pour Mars qui durerait 2-3ans ferait une dose de 50 rems et donc augmentant la probabilité d’un cancer de 1%. Sur Mars la dose de rems sera de 7.5 rems de moyenne par an.
Les éruptions solaires sont à l’origine des particules qui font les radiations. Pour que l’équipage soit protégé au mieux, un abri blindé devra être construit dans le vaisseau spatial. Arrivé sur Mars, l’équipage sera protégé par la masse et l’atmosphère de Mars. Mais si une base devrait être construite un jour sur Mars de manière permanente alors mieux vaudrait la recouvrir de sable ou de poussières martienne, voir même l’enterrer dans le sol pour protéger encore mieux les habitants des radiations.
Ce graphique ci-contre représente le taux de radiation des 300 premiers jours du robot Curiosity qui s'est posé sur Mars le 6 août 2012. Le détecteur de radiation que Curiosity possède nous a permis d'observé un pic du taux de radiation que le robot a subit. Ces pics ont été associcés à un fort rejet de particule solaire. Il a également permis de détecter trois baisses qui elles ont été associées à des rejets de masse coronale interplanétaire qui ont fournis à Curosity un bouclier magnétique contre les rayons cosmique.
Quand on est dans l’espace de nombreux muscles sont inactifs si on ne les travaille pas spécialement, ils perdent donc petit à petit leur force et régressent, cela provoque une fonte musculaire. Les muscles s’atrophient et réduisent donc l’habileté, la force, la locomotion et aussi le maintien d’une posture correcte. Le problème est surtout au moment de tenir debout car les jambes participent fortement à la circulation sanguine jusqu’au cerveau, il y aura donc de gros problèmes pour l’astronaute
à rester debout sur Terre à son retour. Sur Mars il ne devrait pas y avoir de problème car la gravité est trois fois moins importante que sur Terre. Un homme de 60kg ne pèse plus que 19kg.
Un autre phénomène qui peut se produire est celui où les os deviennent fébriles, ils sont moins résistant et peuvent causer des fractures qui n’arriverait pas en temps normal sur terre, car du fait de l’apesanteur, la colonne vertébrale grandit et donc les astronautes prennent quelques centimètres et donc les os se fragilisent. Les astronautes devront avoir une alimentation riche en calcium et devront faire des
exercices physiques quotidiens pour essayer de contrer au maximum ce phénomène.
En apesanteur certains mécanismes concernant la distribution du sang disparaissent tels que les battements du cœur, la contraction de certains muscles des jambes, et les valvules situées au niveau des veines. Un afflux brusque de sang au niveau de la tête va faire que l’astronaute aura une sensation de bien-être mais l’organisme va traduire cette forte irrigation du haut du corps par une augmentation du volume sanguin. Donc le système cardio-vasculaire ne fonctionne pas de façon normale durant le voyage. Les globules rouges diminuent, ils suivent la diminution du volume sanguin.
Psychologiquement, le voyage sera très long, environ 6 à 7 mois pour un aller. Ils vivront dans un espace très restreint. Les communications radios entre l’équipage et la Terre se feront avec 20 minutes d’intervalles.
En termes d’énergies et de proximité la planète Mars est la plus facile d’accès même si le voyage peut prendre jusqu’à 6 ou 9 mois..
Le projet Mars one crée par le néerlandais Bas Lansdorp a pour objectif d’envoyer des premiers hommes et non astronautes pour 2023 sur Mars mais sans retour possible à ce jour. Le plus gros problème qui persiste pour l’instant est le ravitaillement qui sera fait régulièrement par navette et qui celui-ci devra être prévu et calculer à l'avance mais aussi arrrivé à temps pour qu'ils ne meurent pas de fain. Ce projet a réunis à ce jour plus de 200 000 personnes qui se sont portées volontaires venant de différent pays pour aller sur Mars. La vidéo ci-contre explique très précisement ce voyage qui est considéré comme démesuré et improbable. Seul le future pourra nous le dire.
Aller sur Mars permettrait de confirmer l’avancée technologique de l’homme, de comprendre l’adaptation de l’homme sur cette planète si on y vit. Et cela permettrait sans doute de découvrir de possible nouvelles formes de vies.
Nous pouvons conclure cette partie en disant que l’homme pourra surement s’adapter au changement d’apesanteur mais l’équipage devra être bien équipé car ils devront surement réaliser des transfusions sanguines en voyage. Ils devront faire très attention aux éruptions solaires et aux radiations mais cela sera calculer avant leur départ. Reste à voir si le projet se déroulera comme prévu.